## Introduction
Ordinateurs, smartphones, tablettes, objets connectés... Le numérique est partout. Il s'est imposé dans notre quotidien à une vitesse folle. Et pour les entreprises ? C'est devenu carrément incontournable.
Communiquer, vendre, acheter, gérer ses factures, piloter sa production... Difficile d'imaginer une journée de travail sans passer par une connexion internet. La crise du Covid a d'ailleurs accéléré cette tendance avec l'explosion du télétravail, de l’achats en ligne et des relations clients-fournisseurs dématérialisées : Email, Extranet, etc.
Mais cette ultra-connexion a aussi son revers : elle ouvre grand la porte aux cybercriminels. Et contrairement à ce qu'on pourrait croire, les petites entreprises ne sont pas épargnées, bien au contraire.
Oubliez l'image du hacker ado qui pirate depuis sa chambre juste pour le fun. Aujourd'hui, les pirates sont organisés, méthodiques, et ils ont un objectif très clair : gagner de l'argent. Beaucoup d'argent.
Et devinez qui représente une cible de choix ? Vos TPE et PME. Pourquoi ? Parce qu'elles détiennent des données précieuses et de l'argent, tout en étant généralement moins bien protégées que les grandes entreprises. Elles ont également un process de décision agile et rapide, comme par exemple prendre la décision en toute autonomie de payer une rançon.
Les chiffres sont d'ailleurs alarmants. Selon le rapport 2024 de Cybermalveillance.gouv.fr, la plateforme a enregistré plus de 420 000 demandes d'assistance en 2024, soit une hausse de près de 50% par rapport à l'année précédente. Et parmi les menaces les plus courantes visant les entreprises, on retrouve le piratage de compte en 2ème position et les rançongiciels en 3ème position.
Dans cet article, nous allons voir pourquoi votre PME est vulnérable, quelles peuvent être les conséquences désastreuses d'une cyberattaque, et surtout, comment vous protéger efficacement.
Parce que la cybersécurité, ce n'est pas qu'une affaire de grands groupes ou de spécialistes. C'est l'affaire de chacun d’entre vous qui tient à son entreprise.
Alors, prêt à sécuriser votre entreprise contre les menaces numériques ? C'est parti.
I. La réalité des cybermenaces pour les TPE et PME en 2025
L'évolution des cyberattaques : du hacker isolé aux organisations criminelles
Souvenez-vous de cette image du hacker solitaire, un ado geek qui piratait depuis sa chambre juste pour prouver qu'il en était capable. Cette époque est révolue.
Aujourd'hui, la cybercriminalité s'est professionnalisée. Les attaquants s'organisent sur le darknet, cette face cachée d'internet où ils échangent, ou plutôt se vendent entre eux identifiants volés et logiciels de hack en tout genre. Ils se facturent même entre eux leurs prestations de services (en BitCoin, évidemment). Puisqu’être cyberattaquant requiert aussi de la technicité, ils se spécialisent et s’organisent par domaine de compétence, comme nos entreprises et nos modèles économiques. Sauf que le leur, de business model, c'est de s'attaquer au vôtre.
Et leur motivation principale, alors ? L'argent principalement. Beaucoup d'argent.
Ces cybercriminels ont compris que s'attaquer aux PME comme la vôttre pouvait être extrêmement rentable, avec un risque minimal. Pourquoi ? Parce que contrairement aux grandes entreprises qui investissent massivement dans leur cybersécurité, les TPE et PME sont souvent des proies faciles.
Les statistiques récentes (2024-2025) sur les cyberattaques visant les TPE/PME
Les chiffres du rapport d'activité 2024 de Cybermalveillance.gouv.fr sont édifiants :
- Plus de 420 000 demandes d'assistance ont été enregistrées en 2024, soit une hausse de près de 50% par rapport à l'année précédente.
- L'hameçonnage (ou phishing) reste la menace prédominante avec 1,9 million de consultations d'articles et 64 000 demandes d'assistance.
- Le piratage de compte occupe la 2ème place pour les entreprises, avec une progression de 55%.
- Les rançongiciels, qui touchent essentiellement les professionnels, sont en 3ème position pour les entreprises.
Ce qui est particulièrement inquiétant, c'est la diversification des menaces. Comme le souligne le rapport, "les dix premières menaces, qui représentaient plus de 90% des recherches d'assistance sur la plateforme, ont perdu en intensité en 2024 au profit de modes opératoires qui étaient précédemment moins exploités voire délaissés, traduisant une multiplication et une diversification de la menace."
En clair : les cybercriminels innovent constamment et multiplient les angles d'attaque, ce qui demande une surface de défense élargie.
Pourquoi les PME sont des cibles privilégiées
"Mon entreprise est trop petite pour intéresser les hackers."
Cette phrase, on l'entend tellement souvent. Et c'est précisément ce qui fait de vous une proie idéale.
Les cybercriminels ont bien compris que toute entreprise, quelle que soit sa taille, a de l'argent à extorquer et détient des informations qui peuvent représenter une valeur marchande. Vos données clients, vos coordonnées bancaires, vos secrets commerciaux... tout cela a de la valeur.
Mais surtout, votre entreprise est plus facile à pirater car elle est généralement moins bien protégée. Pourquoi nos PME sont-elles plus vulnérables ?
- Parce qu'elles n'ont souvent pas les ressources financières pour investir dans des solutions de sécurité sophistiquées
- Parce que l'informatique n'est pas leur cœur de métier
- Parce qu'elles n'ont pas toujours conscience des risques
- Mais SURTOUT, parce que : « Ce n’est pas prioritaire, je m’en occuperai plus tard ».
Les cybercriminels le savent bien : ils préfèrent s'attaquer à 10 petites entreprises mal protégées plutôt qu'à un grand groupe qui a investi des millions dans sa cybersécurité.
C'est comme pour les cambrioleurs : ils choisissent rarement la maison avec l'alarme sophistiquée et le chien de garde. Ils préfèrent celle dont la porte est mal fermée.
Et comme le souligne Jean-Jacques Latour du dispositif Cybermalveillance.gouv.fr : "Les cybercriminels sont aussi pressés de gagner de l'argent le plus vite possible avec le moins d'effort possible. Si vous attaquer leur demande trop de temps et de moyens au regard des bénéfices qu'ils peuvent en espérer, ils passeront leur route et chercheront une victime plus facile."
La bonne nouvelle ? Cela signifie qu'avec quelques mesures de protection basiques, vous pouvez déjà considérablement réduire les risques. Nous y reviendrons.
II. Les conséquences d'une cyberattaque pour votre TPE/PME
Les impacts financiers directs : quand votre trésorerie prend un coup
Une cyberattaque, ça peut vous coûter très cher, très vite. Et pas seulement en termes de réparation technique.
Prenons un exemple concret : la fraude au virement. Le scénario est simple mais redoutable. Un cybercriminel prend possession de votre propre compte de messagerie électronique. Il envoie les factures à vos clients, ou les relance en leur indiquant avoir changé de compte bancaire. Vos clients non seulement règlent alors l’attaquant en toute confiance, mais se font ensuite relancés par vous pour non-règlement. Ça représente non seulement une perte sèche « pied de compte de résultat », mais aussi une détérioration de votre image de marque et de la confiance que vos clients vous témoigneront à l’avenir.
Selon le rapport 2024 de Cybermalveillance.gouv.fr, ces fraudes au virement sont en hausse de 18%, avec 6 000 recherches d'assistance. Et elles touchent de plus en plus les particuliers, notamment par l'usurpation de l'identité d'un créancier avec lequel ils sont en relation.
Autre menace financière directe : le rançongiciel (ou ransomware). Le principe maintenant de plus en plus connu ? Les pirates chiffrent toutes vos données et vous demandent une rançon pour les déverrouiller. Ces attaques peuvent mettre votre entreprise à l'arrêt durant des jours, voire des semaines.
Bien que les rançongiciels soient en baisse selon le rapport 2024 (au niveau le plus bas des quatre dernières années), ils représentent toujours plus d'un tiers des recherches d'assistance pour les entreprises.
### La perte d'exploitation : quand votre activité est paralysée
Au-delà de la perte financière immédiate, c'est toute votre activité qui peut être mise à l'arrêt.
Imaginez : vous ne pouvez plus accéder à vos fichiers clients, à votre comptabilité, à vos outils de gestion... Combien de temps pouvez-vous tenir sans ces éléments essentiels ? Pour beaucoup de TPE et PME, chaque jour d'inactivité représente un manque à gagner considérable.
Cette perte d'exploitation a un coût direct (le chiffre d'affaires non réalisé) mais aussi indirect :
- Le coût de remise en état de vos systèmes
- Le temps passé à reconstituer vos données (quand c'est possible)
- Les heures supplémentaires pour rattraper le retard
- Les pénalités éventuelles pour non-respect des délais avec vos clients
- Et la charge mentale, lourde !
Pour une petite structure déjà fragile financièrement, ces coûts peuvent être insurmontables. Certaines entreprises se voient même contraintes de cesser leur activité à la suite d’une cyberattaque.
La dégradation de l'image vis-à-vis des clients : un impact durable
Une cyberattaque ne se limite pas à des pertes financières immédiates. Elle peut aussi sérieusement entacher votre réputation.
Que se passe-t-il si les données personnelles de vos clients sont volées ? Si votre site web est défiguré ? Si vous êtes incapable de fournir vos services pendant plusieurs jours ? Si vous relancez vos clients qui ont pourtant déjà réglé l’attaquant ?
La confiance de vos clients, de vos fournisseurs, de vos partenaires et même de vos salariés peut être gravement affectée. Et cette défiance peut avoir des conséquences sérieuses et durables en termes de chiffre d'affaires ou de développement.
Dans un monde où la réputation en ligne est cruciale, une cyberattaque peut laisser des traces pendant des mois, voire des années.
Les responsabilités juridiques du dirigeant : quand la loi s'en mêle
Ce qu'on oublie souvent, c'est que votre responsabilité juridique de dirigeant peut être engagée en cas de cyberattaque.
En tant que chef d'entreprise, vous avez l'obligation légale de protéger les données personnelles que vous détenez (RGPD, Article 32), mais aussi de prendre des mesures raisonnables pour sécuriser vos systèmes informatiques.
En cas de manquement à ces obligations, votre responsabilité civile et même pénale peut être engagée. Cela peut se traduire par des amendes, des dommages et intérêts à verser, voire des poursuites judiciaires.
Sans parler des obligations de notification (de la CNIL) en cas de fuite de données personnelles, qui peuvent également entraîner des sanctions si elles ne sont pas respectées ou si la CNIL juge que vous n’avez pas assez sérieusement protégé ces données à caractère personnel.
La cybersécurité n'est donc pas seulement une question technique ou financière. C'est aussi une question de conformité légale que vous ne pouvez pas vous permettre d'ignorer.
III. Les mesures de protection essentielles
L'inventaire des systèmes numériques : (se) connaître pour mieux (se) protéger
Avant de vous lancer dans la mise en place de solutions de cybersécurité, prenez le temps de faire l'inventaire de votre système numérique et des informations auxquelles il permet d'accéder. Nous pouvons bien sûr vous accompagner dans ces travaux, avec méthode (Ebios RM).
Posez-vous ces questions essentielles :
- Quelle est la mission principale de mon entreprise ?
- Quels sont les processus les plus importants, les informations les plus critiques, pour mon activité ?
- Comment sont-elles déjà protégées ?
- Quels sont les équipements et les ressources qui me permettent d’exécuter ces processus ? Comment sont-ils eux aussi déjà protégés ?
- Que se passerait-il si ces informations étaient volées ou détruites ? Si ces processus ne pouvaient plus être réalisés ?
- Quelles sont les mesures déjà en place pour protéger mon entreprise ?
Cet inventaire vous permettra de recenser les systèmes les plus critiques de votre entreprise et leurs lacunes de sécurité. Vous pourrez ainsi prioriser vos actions et investissements en fonction des risques réels.
C'est comme pour votre santé : avant de vous prescrire un traitement, le médecin commence par un diagnostic. La cybersécurité, c'est pareil.
Les bonnes pratiques de base : simples mais efficaces
La bonne nouvelle, c’est qu’avec quelques mesures simples à mettre en place et peu couteuses, vous accroissez significativement le niveau de sécurité de votre système d’information.
Des mots de passe solides et différents
Ça peut sembler basique, mais c'est la première ligne de défense. Utilisez des mots de passe différents et complexes pour chaque service.
Pourquoi différents ? Parce que si un pirate obtient le mot de passe d'un de vos comptes, il ne pourra pas accéder à tous les autres. C'est le principe de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier.
Pour vous aider à gérer tous ces mots de passe, utilisez un gestionnaire de mots de passe. Ces outils vous permettent de stocker tous vos mots de passe de manière sécurisée et de n'avoir à retenir qu'un seul mot de passe maître. Perdu devant les choix ? pas de panique, Kercy vous aidera à choisir et déployer un gestionnaire de mot de passe.
Des sauvegardes régulières et déconnectées
Sauvegardez régulièrement vos données les plus sensibles et stockez ces sauvegardes hors ligne, par exemple sur un disque dur externe déconnecté de votre réseau.
Ainsi, même en cas d'attaque par rançongiciel, vous pourrez récupérer vos données sans payer la rançon.
La règle d'or en matière de sauvegarde, c'est la règle du 3-2-1-1-0 :
- 3 copies de vos données
- sur 2 supports/technologies différents
- dont 1 hors site
- dont 1 non connectée
- et avec 0 erreur après test de rechargement périodique
Des mises à jour systématiques
Les mises à jour ne servent pas qu'à ajouter de nouvelles fonctionnalités. Elles corrigent aussi des failles de sécurité (les CVE : Common Vulnerabilities and Exposures).
Vérifiez que vos ordinateurs, smartphones, tablettes, serveurs, logiciels, équipement de réseau sont bien mis à jour, y compris leurs correctifs de sécurité. Activez les mises à jour automatiques quand c'est possible. Vous voyez qu’un inventaire est indispensable 😉
Ne pas faire ces mises à jour, c'est comme laisser une porte déverrouillée dans votre entreprise. Tôt ou tard, quelqu'un finira par entrer ; d’autant que ces failles (les CVE) sont publiquement inventoriées, et donc accessibles aussi par les attaquants.
La sécurisation des accès externes : attention aux portes dérobées
Avec le développement du télétravail, de la télémaintenance et des interconnexions avec vos clients et fournisseurs, les accès externes à votre réseau se sont multipliés.
Chacun de ces accès représente une porte potentielle pour les cybercriminels. Plus vous ouvrez de portes, plus vous risquez de voir entrer quelqu'un d'indésirable.
Quelques règles simples :
- N'ouvrez pas plus d'accès que ce qui est strictement indispensable au bon fonctionnement de votre activité
- Sécurisez ces accès avec une authentification forte (idéalement à double facteur)
- Surveillez régulièrement les connexions à votre réseau pour détecter d'éventuelles anomalies
L'accompagnement par des spécialistes reconnus : faites-vous aider
L'informatique, et a fortiori la cybersécurité, est rarement le cœur de métier des TPE et PME. Alors n'hésitez pas à vous faire accompagner par des spécialistes. Ca tombe bien, on est là ! Merci qui ? Merci Kercy 😊
Comme le souligne Jean-Jacques Latour : "En médecine, il ne viendrait à l'idée de personne de s'adresser à un cardiologue lorsque l'on a la vue qui baisse. Il en va de même en informatique qui regroupe de nombreuses spécialités différentes."
Un prestataire spécialisé en cybersécurité peut vous aider à :
- Construire votre plan d'action
- Suivre sa mise en œuvre
- Intervenir en appui de votre service informatique ou de vos prestataires d'infogérance
- Vous apporter ses compétences spécifiques en cas d'attaque
Mais comment trouver un prestataire compétent ? C'est pour répondre à cette question que Cybermalveillance.gouv.fr a créé avec l'AFNOR et des organisations professionnelles le label Expert Cyber. Ce label atteste des compétences et de la qualité de services de prestataires spécialisés au profit des TPE et PME.
Checklist des mesures de protection essentielles
✅ Réaliser l'inventaire de vos systèmes numériques et des données critiques
✅ Mettre en place des mots de passe forts et différents pour chaque service
✅ Utiliser un gestionnaire de mots de passe
✅ Effectuer des sauvegardes régulières et les stocker hors ligne
✅ Mettre à jour systématiquement vos appareils et logiciels
✅ Limiter et sécuriser les accès externes à votre réseau
✅ Sensibiliser vos collaborateurs aux bonnes pratiques
✅ Vous faire accompagner par un spécialiste labellisé Expert Cyber
IV. Comment réagir en cas d'attaque
Les premiers réflexes à avoir : gardez votre sang-froid
Une cyberattaque, c'est un peu comme un incendie : plus vous réagissez vite et de façon appropriée, plus vous limitez les dégâts. Voici les premiers réflexes à avoir :
1. Ne paniquez pas, mais agissez vite
La panique est mauvaise conseillère. Prenez quelques secondes pour respirer, puis passez à l'action méthodiquement. Chaque minute compte, mais les actions précipitées peuvent aggraver la situation.
2. Isolez les systèmes touchés
Si vous identifiez qu'un ordinateur ou un serveur est compromis, déconnectez-le immédiatement du réseau (débranchez le câble réseau ou désactivez le Wi-Fi). Cela peut empêcher la propagation de l'attaque à d'autres systèmes. N’éteignez pas l’ordinateur ! Sa mémoire vive contient des informations cruciales pour la recherche de preuve, qui seraient alors détruites si l’ordinateur était éteint.
C'est comme mettre en quarantaine un malade contagieux : vous protégez le reste de l'entreprise.
3. Alertez les personnes concernées
Informez rapidement votre responsable informatique ou votre prestataire. Si vous n'en avez pas, contactez un spécialiste en cybersécurité. Contactez-nous ! Contactez le 17Cyber.
Prévenez également vos collaborateurs pour qu'ils redoublent de vigilance et vous signalent tout comportement anormal sur leurs postes.
4. Documentez l'incident
Notez tout ce que vous observez : messages d'erreur, comportements anormaux, fichiers inaccessibles... Ces informations seront précieuses pour les experts qui vous aideront et pour un éventuel dépôt de plainte.
Notez bien la date et l’heure de vos constations. La chronologie des faits est primordiale.
5. Ne payez pas de rançon
En cas d'attaque par rançongiciel, la tentation peut être grande de payer pour récupérer vos données. Mais sachez que :
- Le paiement ne garantit pas la récupération de vos données
- Vous financez les activités criminelles et encouragez de futures attaques
- Vous vous signalez comme une cible prête à payer, ce qui peut vous exposer à de nouvelles attaques
Si vous avez des sauvegardes récentes, utilisez-les plutôt que de céder au chantage.
Encore une fois, faites-vous accompagner.
Les ressources disponibles : vous n'êtes pas seul
Face à une cyberattaque, vous n'êtes pas seul. De nombreuses ressources sont à votre disposition :
Cybermalveillance.gouv.fr
Le dispositif national Cybermalveillance.gouv.fr propose :
- Des fiches pratiques sur les principales menaces
- Des conseils pour réagir en cas d'attaque
- Un service d'assistance en ligne (17Cyber)
- Une mise en relation avec des prestataires labellisés Expert Cyber
Selon le rapport d'activité 2024, la plateforme a vu son audience croître de façon significative pour atteindre 5,4 millions de visiteurs uniques (+47%) et enregistrer plus de 420 000 demandes d'assistance (+49,9%).
Les autorités compétentes
En fonction de la gravité de l'attaque, vous pouvez également vous tourner vers :
- La police ou la gendarmerie pour déposer plainte
- La CNIL en cas de violation de données personnelles
- L'ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information) pour les incidents majeurs
- Breizh cyber : le centre breton de réponse aux incidents cyber
Votre assurance cyber
De plus en plus d'assureurs proposent des contrats spécifiques couvrant les risques cyber. Si vous en avez souscrit un, contactez rapidement votre assureur qui pourra vous orienter vers des experts et prendre en charge certains frais.
L'importance d'un plan de continuité d'activité : anticipez pour mieux réagir
La meilleure façon de gérer une crise, c'est de s'y préparer. D'où l'importance d'avoir un plan de continuité d'activité (PCA).
Un PCA définit les procédures à suivre pour maintenir vos activités essentielles en cas d'incident majeur, y compris une cyberattaque. Il répond à des questions comme :
- Quelles sont les fonctions vitales de l'entreprise ?
- Comment les maintenir en cas de panne informatique ?
- Qui fait quoi en cas de crise ?
- Quelles sont les solutions de secours disponibles ?
Même pour une TPE ou une PME, un plan simple peut faire toute la différence. Il vous permettra de réagir plus efficacement, avec sérénité, et de limiter l'impact sur votre activité.
Checklist en cas d'attaque
✅ Isoler les systèmes touchés en les déconnectant du réseau
✅ Alerter votre responsable ou prestataire informatique
✅ Documenter précisément ce qui se passe
✅ Contacter 17Cyber pour obtenir de l'aide
✅ Porter plainte auprès de la police ou de la gendarmerie
✅ Notifier la CNIL en cas de fuite de données personnelles
✅ Activer votre plan de continuité d'activité
✅ Communiquer de façon transparente avec vos clients et partenaires
✅ Après l'incident, analyser ce qui s'est passé pour renforcer votre sécurité
Conclusion
La cybersécurité n'est plus une option pour votre TPE et PME, c'est une nécessité absolue. Dans un monde ultra-connecté, les menaces se multiplient et se diversifient, comme le montrent les chiffres alarmants du rapport 2024 de Cybermalveillance.gouv.fr.
Les petites entreprises sont particulièrement vulnérables, non pas parce qu'elles sont trop petites pour intéresser les cybercriminels, mais au contraire parce qu'elles représentent des cibles faciles et rentables. Leur niveau de protection est souvent insuffisant alors qu'elles détiennent des données précieuses et de l'argent.
Les conséquences d'une cyberattaque peuvent être dévastatrices : perte financière directe, perte d'exploitation prolongée, dégradation de l'image vis-à-vis des clients, et même mise en cause de la responsabilité juridique du dirigeant. Pour certaines entreprises déjà fragiles, une cyberattaque peut signifier la fin de l'activité.
Mais la bonne nouvelle, c'est que vous pouvez considérablement réduire les risques avec quelques mesures simples :
- Faire l'inventaire de vos systèmes et données critiques
- Mettre en place des mots de passe solides et différents
- Effectuer des sauvegardes régulières et déconnectées
- Maintenir vos systèmes à jour
- Sécuriser les accès externes
- Vous faire accompagner par des spécialistes reconnus
Et si malgré tout, vous êtes victime d'une attaque, gardez votre sang-froid, isolez les systèmes touchés, et faites appel aux ressources disponibles comme Cybermalveillance.gouv.fr.
Les coûts engagés pour obtenir votre juste niveau de sécurisation seront toujours bien inférieurs au coût que pourra représenter une cyberattaque pour votre entreprise."
La cybersécurité n'est pas qu'une affaire de technologie, c'est avant tout une question de bonnes pratiques et de vigilance au quotidien. Et ça, c'est à la portée de toutes les entreprises, quelle que soit leur taille.
Alors maintenant, à vous de jouer. Votre entreprise mérite d'être protégée.
Note de l'auteur ;-) : Article rédigé en collaboration avec des IA